mardi 19 août 2008

Compte rendu : Première visite à R.l·C. par Henri B.



En vérité je vous le dit : toutes les fois où nous sommes allé à Rennes le Château, nous avons vu le Graal, la Menora et Jim Morrison.


Jour 1 :

Arrive tard chez ton frère et ne laisse reposer la pierre que quelques heures.
Commence plus tard encore que prévu.
Là où étaient les Papes. Si l’œuvre tarde à démarrer, choisi un autre départ. Si elle tarde encore choisi une autre voie.
Laisse toi porter. Le dragon souffle dans ton dos.
L’œuvre au noir est commencée. Regagne la lumière en passant entre le ciel et l’eau.
Continu la cuisson quelques temps puis va chercher de la matière. Mais ne suis ni ta voie ni celle de ton frère. Prend le commencement de ta voie et par la suite celle de ton frère.
Lorsque l’œuvre prendre une couleur surprenante, laisse la évoluer et attends. Mais n’attends aucune bonne image de la pierre à ce moment ; tu tourneras en rond.
Choisi une autre voie, et laisse l’œuvre aller jusqu’à ce que sonne sa carcasse.
Là tu évolueras vite en passant près du sommet de l’œuvre au noir jusqu’à l’aine de l’omonculus : crescam et lucebo.

Là ne te méfie pas du gnome qui glisse. Il prie, tant mieux, puisqu’il nous prie aussi.
Puis entre le mont royal et la joie tu confondras les routes, mais pour ton bien.

Puis triche en déplaçant la pierre et attends le matin.


Jour 2 :

Découvre le V.I.T.R.I.O.L. et laisse l’œuvre.
Tu ne trouves pas. Mais comme : il est vrai, sans mensonge, certain et des plus vrai : quod est inferius est sicut quod est superius; et quod est superius est sicut quod est inferius.
Une tour vaut un puit.
Reviens jusqu’à la fin du premier jour.

Jour 3 :
Par Thôt et attend longtemps.
Nourrie les pierres et tend une corde vers le ciel. Là est un puit sans fond ; là les chiens de plusieurs siècles nous regardent. Puis reviens jusqu’à la fin du premier jour, sans Post Scriptum.

Jour 4 :
Reprend l’œuvre en marchant, presse les pierres sous les corbeaux et prends un quart jusqu’à perdre. Descend et continue sans manquer de foi. Passe par le mont de la vacance et poursuis l’œuvre au noir jusque dans la boue et l’obscurité.
Passe à l’œuvre au rouge et régale toi de lumière. Ensuite tant pis si les pierres se mouillent : prends la voie humide jusqu’à ce que l’œuvre soit au blanc ; mais prend ton temps pour y arriver.
Reste au sommet du mont sûr.

Jour 5 :
Laisse les pierres dégonfler, dans le froid et l’humidité, même si tu n’atteins pas à La Pierre.
Redescend vers le mont de la vacance en te trompant de route : capte un peu de lumière.
Là tu rencontreras un bonhomme d’eau et d’énergie. Laisse le te parler des Reines et de hautes gallinacés. Hic est totius fortitudine fortitudo fortis. Mais rien sur la pierre ne te dira.

Remet à plus tard et sépare les pierres.


Enseignements :

Si tu ne pars pas de là où tu dois, tu risques de ne pas arriver là où tu veux.
Les Catholiques ne sont pas tous des chrétins.
L’œuvre au rouge peut s'accomplir avant l’œuvre au blanc.
C’est en allant vers le but que tu t’en éloignes et en t’en retournant que tu t’en rapproches
Henri B.

mercredi 13 août 2008

la photographie est morte, ne consommez pas son cadavre



mardi 27 mai 2008

dimanche 17 février 2008

Jeanne d'Arc a existé ou comment j'ai trouvé Broutemoule Vanegeim dans une frite surprise.

" satan incarné, dans l'amour qui par excelence convainc l'homme de l'existence du monde exterieur,
et non seulement fait de l'homme un objet, mais aussi transforme l'objet en être humain?"
Marx dans La Sainte Famille


Conte phylosophique.

C'était un beau jour d'été, la loge s'était réunie pour débattre du prix exubérant et de la symbolique des moules frites. Ce jour là il faisait si chaud que mes freres et moi nous étions débarrassés de nos vétements profane pour porter uniquement notre attirail habituel. C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés nus et en sueur sous nos doux tabliers et nos sveltes gants blancs. Cette situation était trés génante, toutefois, à la vue des colones, ces deux grandes frites saillantes, j'eu une révellation: si Hiram avait doté le temple de deux grandes colones, c'est sans doute que le grand architecte avait deux phallus. Par la même occasion, je découvris un secret que peu de maçons savent: combien il est difficille de cacher une erection sous un tablier. A ce moment là, j'eu cette impression de déjà vu qui me rappela que j'avais déjà vécu un problème similaire lorsque j'étais enfant de coeur. A cette époque, bien que j'avais honte de ne pas encore atteindre les 6 centimètres sur les graduations de mon equerre, je n'arrivais pas à cacher cette petite bosse qui venait sans cesse lorsque je me mettais à contempler la statue de Jeanne d'Arc dans un coin de l'eglise. L'image de la pucelle d'Orléan et ces doux souvenirs de cathéchisme avaient ravivé en moi une flame, une lumière, qui n'était pas prète de s'appaiser.
Voyant mon tablier ainsi remonté, ne jouant plus son role de cache-sexe, le maitre surveillant se vit contraint de me dénoncer au grand maitre de la loge. Ce dernier, impressionné par la grandeur de mon érection fut clément et juste sur la punition. Il décida de suivre l'exemple biblique du roi salomon et découpa de son épée le gateau en deux, dans le sens de la longueur. C'est ainsi que je me suis retrouvé avec deux colones. Malheureusement, celà ne m'avait pas calmé, et mes deux sexes, tels deux branches d'un même compas, tout excités par les possibilités que ma nouvelle morphologie offrait, ne savaient plus ou donner de l'aile. C'est là que Saint Broutemoule Vanegeim entra dans la loge. Il ne fut pas étonné de me voir ainsi parré et en bon défenseur des heretiques, il m'interloqua : "frère, je connais votre problème, celà m'est arrivé un jours ou un novice avait oublié de retirer l'equerre qu'il avait coincé dans son derrière, vous savez, c'est tranchant ces objets là. Jouons à un deux trois soleils et vous retrouverez la lumière, deux limaçons pour un seul maçon, c'est plus que j'en aurait espéré.". Il se saisit des deux compères et les enlassa autour d'un baton. Grace à cette astuce, je retrouva l'usage de mon membre, ce qui était fort de circonstance, puisque mes frères de la colone de droite avait commencé à copuler avec mes freres de la colone de gauche. je puis ainsi rejoindre la partie, ce qui me procura de nombreuses illumination en mon temple interieur. Je vis le maitre se transformer en jeanne d'arc pour mieu bouter les anglais, je vis Toni Negri immitant la chevre pour mieux exciter José Bové qui éjacula un fromage si savoureux et épais que Broutemoule se rua dessus pour le manger goulument, et tant d'autres chose dont je vous épargnerais la description.

La morale de cette fable, vous l'aurez sans doute comprise: Jouir sans entrave, c'est dégueulasse. Leur révolution sexuelle, c'est se branler devant sa télé en croyant pénetrer la vénus de millo. Pas de bras, pas de chocolat.